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Misutech est à l'honneur dans la presse locale : découvrez ce que le journal Le Progès dit de nous!




La start-up stéphanoise, créée en début d'année par un enseignant-chercheur de l'Enise, a développé un logiciel innovant permettant de simuler les fragilités induites par l'usinage. Un outil stratégique dans des secteurs comme le nucléaire, l'énergie ou l'aéronautique.


Ses travaux ont été cités plus de 8000 fois en 20 ans. Joël Rech, enseignat chercheur à l'Enise-Centrale Lyon, est même identifié, dans le classement annuel établi par l'Université américaine de Stanford, comme l'un des chercheurs internationaux les plus influents.


Désormais, Joël Rech est aussi startupper (tout en restant enseignant-chercheur). Accompagné par Réseau Entreprendre Loire, Bpifrance et Pulsalys, il a créé Misutech en début d'année avec quatre associés.


La jeune pousse propose un logiciel de simulation des opérations d'usinage (fabrication d'une pièce par enlèvement de copeaux).


"L'usinage déforme et chauffe la microstructure de la matière. Selon la nature de l'usinage, selon la manière de procéder, cette étape de fabrication peut déboucher, à plus ou moins long terme, sur des problématiques de fissures de la pièce ou de corrosion. Notre logiciel permet de prédire les effets de l'usinage et donc de corriger si besoin, explique Joël Rech. L'enjeu de ces simulations est important dans certains secteurs d'activité: dans le nucléaire par exemple, dans l'aéronautique, dans la production d'énergie.


Déjà, Misutech travaille avec des grands noms: Airbus Hélicopters, Safran, Framatome... Il faut dire que si la start-up n'a que quelques mois d'existence, les recherches de Joël Rech et son équipe datent-elles de beaucoup plus longtemps.

 

Cela fait des années que je travaille avec des grands donneurs d'ordre sur les problématiques de fiabilité des pièces stratégiques. Ils ont financé une partie de mes travaux de recherche et m'ont apporté des cas d'étude pour mettre au point notre logiciel, Misulab. Il y a deux ans, nous avons ensemble convenu que nous pouvions désormais passer à l'étape industrielle. Il était nécessaire de créer une entreprise. Il n'existe pas d'alternative comparable sur le marché, assure l'entrepreneur chercheur.


La jeune pousse travaille actuellement, par exemple, sur les futurs réacteurs nucléaires que devra construire Framatome et réalise des simulations complexes afin de valider une viabilité à 80 ans.


Stéphanie Gallo Triouleyre






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